Malgré une luminosité changeante, nos photographes se sont montré(e)s particulièrement inspiré(e)s
Bernard, Jeanne, Jean-Paul, Jocelyne, Martine, Michelle D, Michelle L Nicole A, Nicole B.
Ce fut une belle randonnée.
Tout le monde attend la prochaine à Louroux de Bouble
6 décembre (voitures) 13 décembre (bus)
Le retour vers l’étang de Vaux puis l’étang de Baye se fit sous le soleil à travers les champs puis en forêt. Sur les étangs, pas de bateaux qui voguaient, le soleil était très présent, au nord de lourds nuages noirs donnaient des contrastes de couleurs magnifiques, ils n’étaient pas pour nous ! Les bateaux en cale sèche nous accueillirent juste avant d’arriver au bus.
A la fin du repas Michelle, sous la houlette d’Hubert nous raconta une histoire en Bourbonnais, amusante pour certains mais que d’autres ne comprirent pas ou pas complètement … la traduction va venir !
Sur une longue portion le canal avait été vidé pour permettre son drainage et la remise en état de ses bordures. A Port Brûlé la conduite qui alimente le canal depuis le lac de Pannecière était sèche également
Après la 16ème écluse, ce fut le moment de changer de direction pour regagner le point de départ en passant par le plateau. Une départementale en légère montée nous conduisit à Mondain où le maire avait accepté de nous prêter une salle pour nous mettre à l’abri pour déjeuner en cas de pluie. Il était 11 h 30, le soleil d’abord blafard commençait à être plus insistant, le repas fut repoussé à un peu plus tard.
Après avoir traversé des bois dans lesquels les exploitants forestiers avaient bien travaillé, nous accédâmes au plateau couvert de champs récemment semés et, au sommet de la côte nous pûmes nous arrêter pour déjeuner, vers 12 h 30 au soleil avec comme horizon le Morvan parsemé de tâches de neige et, plus près, de grands champs de couleur ocres et verts. La luminosité était belle.
La pluie fine du début avait cessé, mais le ciel était toujours couvert. Devant les randonneurs, la route s’étirait. Elle longe le canal maintenant toujours à découvert, le long des 16 écluses de l’échelle de Sardy-les-Épiry qui permettent aux bateaux de perdre 40 m d’altitude. L’absence de circulation automobile, quelques couleurs automnales dans les bois environnants, les écluses toutes de couleurs différentes, la verdure omniprésente rendaient la progression agréable et feutrée, propice aux échanges, à la prise de photos. Certaines maisons des éclusiers retinrent plus particulièrement l’attention. Elles abritent un potier, un artisan qui expose ses sculptures métalliques, un café avec son décor irréel aux couleurs chatoyantes.
Là, commence la première voûte sur le canal, la plus longue, avec ses 758 m de long. Le groupe marcha sur la route au-dessus du tunnel, et observa ses bouches d’aération. Entre la première et la seconde voûte le groupe descendit prudemment au plus près du canal jusqu’au chemin de halage. Le sentier étroit et pentu était un peu glissant, mais le groupe fut prudent et des mains secourables aidèrent les moins à l’aise. L’entraide, la solidarité du groupe ne sont pas de vains mots ! Pour terminer la descente, un escalier raide mais avec une double rampe permit d’accéder au chemin étroit qui longe le canal. Par le 1er tunnel qui débouche à cet endroit, on pouvait voir l’autre extrémité sur l’Étang de Baye.
A ce moment de l’année le canal est fermé, aucune péniche ni bateau de croisière ne navigue. Après avoir marché sur 500 m au fond du sillon creusé pour le canal, observé l’installation de mise à l’eau de bateaux, les randonneurs remontèrent sur la route au-dessus des 2ème et 3ème voûtes pour rejoindre Port Brûlé, et la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Loire et celui de l’Yonne, donc de la Seine.
L’étroitesse du canal étonna, sur cette portion de 4 km (une toute petite partie de ses 174 km entre Decize et Auxerre). Quand il est à l’air libre, le canal est enchâssé dans un écrin de verdure. A ses 2 extrémités un signal lumineux (feu bicolore) permet de s’assurer qu’aucun bateau ne s’est engagé en sens inverse.
Alertes orange, fortes chutes de neige dans la vallée du Rhône jusqu’en Saône et Loire … La sortie du 15 novembre en bordure du Morvan allait-elle être maintenue ? Beaucoup s’interrogeaient. Renseignements pris, il n’y avait aucune alerte prévue. La petite pluie n’avait rebuté aucun des 59 inscrits.
En arrivant au port sur le bord de l’étang de Baye, quelques traces de neige dans les champs témoignaient d’une nuit un peu fraîche. A 9 heures de petites gouttes de pluie justifièrent d’enfiler les capes et c’est une colonne colorée qui longea le Canal du Nivernais dans l’herbe humide pour atteindre La Montagne et les maisons qui avaient accueilli les ingénieurs au moment du creusement du canal entre 1784 et 1841. Aujourd’hui, point d’ingénieurs, ce sont de belles oies grasses et de poules en liberté qui nous firent la fête.
Avec la moyenne montagne bus, la Collancelle, un parcours au plus près du Canal du Nivernais
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise