Marseille est une ville qui a une réputation entachée par ses quartiers nord, ses règlements de compte, mais n’hésitez pas à y revenir si cette promenade vous a plu, elle mérite en effet qu’on s’y attarde beaucoup plus, avec ses musées, ses places très animées, elle a de nombreux quartiers qui ne manquent pas de charme.
Arrivés sur le Vieux Port, nous passons devant le bar de la Marine cher à Pagnol, et le théâtre de la Criée ancienne criée aux poissons devenue théâtre national de Marseille.
Patrick et son bus nous attendaient au pied de la Mayor, où nous avons apprécié de nous asseoir … pour une journée de repos relatif, nous avions tout de même bien marché … ! Le pot d’accueil du Club Village du Soleil a permis à chacun de se requinquer et a donné l’occasion de fêter 2 anniversaires des membres du groupe.
Après les efforts de la montée, nous attendent les difficultés de la descente … en direction de l’abbaye St Victor, forteresse dominant le vieux port. Elle connaît son apogée dès le 11e siècle et jusqu’au 18e siècle. Elle jouit d’une totale hégémonie sur toute la chrétienté du bassin méditerranéen, de la Catalogne à l’Italie. Nous sommes passés devant le « Four des Navettes », et devant la boutique du santonnier Carbonel (impossible de faire chauffer la carte bleue, toutes les boutiques sont fermées cause 1er Mai). La Chandeleur, fêtée le 2 Février, clôture le temps de Noël. A l’abbaye St Victor, une messe est célébrée dans la crypte, puis la vierge noire est remontée de la crypte pour partir en procession et passer au « Four des Navettes », fameux petits biscuits à la fleur d’oranger, dont la forme évoque la barque légendaire des Saintes Maries qui les conduisit sur les rivages provençaux
Après le repas, nous avons poursuivi notre promenade sur les quais du port où nous avions rendez-vous pour prendre le petit train touristique qui devait nous conduire à la « Bonne Mère », mais …….. les gilets jaunes ont modifié nos projets, car pas de petit train … c’est donc à pied que nous avons entamé la montée …
Nos efforts ont été récompensés par la vue à 360° qui s’est offerte à nous sur le parvis de notre Dame de la Garde. A nos pieds le vieux Port, la Mayor, le fort St Jean, et le fort St Nicolas qui lui fait face, les îles du Frioul, le château d’If et tout autour les massifs environnants. Nous visitons ensuite le sanctuaire de style romano byzantin, décoré avec luxe, il associe la beauté de marbres d’origine diverses à celle de mosaïques d’or et de bleu des coupoles. Une des grandes originalités de Notre Dame de la Garde est sa collection d’ex-voto.
En longeant le port, nous arrivons à hauteur du Mucem et du Fort St Jean, malheureusement fermé pour le 1er Mai. Des terrasses du Fort, réaménagées en jardins aux essences méditerranéennes, nous aurions pu bénéficier d’une superbe vue sur le port, les îles du Frioul, l’Estaque.
L’heure du pique-nique ayant sonné, c’est sur une place dominant le vieux port que nous ouvrons nos paniers repas.
Notre cheminement nous conduit ensuite aux cathédrales de la Vieille Major, bel exemple d’architecture romane provençale, puis de la nouvelle Major (dite La Mayor) qui lui a succédé en 1896. Marseille connaît au 19e siècle un formidable essor qui se traduit par l’ouverture de nouvelles artères, et la construction de monuments, dont cette cathédrale. De style romano byzantin, sa façade est ornée de statues du Christ, des apôtres et des saints de Provence. Son intérieur est richement décoré. On remarque le pavement des nefs en mosaïques, qui renvoie aux premières basiliques chrétiennes, les coupoles évoquent à la fois Byzance et la renaissance italienne.
Nous allons ensuite vers le plus vieux quartier de Marseille : le Panier. L’origine de son nom viendrait d’une auberge « le Logis du Panier » installée au 17e siècle dans l’actuelle rue du Panier. Nous nous dirigeons vers la Vielle Charité, monument emblématique du Panier (fermé pour cause de 1er Mai) qui abritait autrefois les mendiants et les pauvres qui y vivaient de manière quasi carcérale. Ce bâtiment a été érigé à partir de 1671 par l’architecte marseillais Pierre Puget, dont la maison natale se situe à proximité. Puis, au fil des ruelles, nous avons pu apprécier le charme et l’ambiance de ce quartier de Marseille très pittoresque, que certains comparent aujourd’hui à Montmartre, car en pleine réhabilitation. Par la rue des Moulins, nous arrivons sur la place qui domine le quartier, sur laquelle subsistent encore deux moulins à vent restaurés.
Par de grands boulevards, nous avons gagné la Porte d’Aix et son arc de triomphe. Inspiré de l’arc antique d’Orange, il marquait l’entrée nord de la ville. Erigé entre 1825 et 1839, ses bas-reliefs glorifient les victoires de la jeune république française, du consulat et de l’empire. Tout près de la porte d’Aix, on peut observer les ruines d’un aqueduc construit entre la fin du 13e siècle et le début du 14e pour alimenter en eau la population croissante de Marseille, pour laquelle les seuls puits ne suffisaient plus.
Notre chauffeur, Patrick, a déposé le groupe à proximité de la gare St Charles. Cette gare, en cul de sac a été construite par l’ingénieur Gustave Desplaces, sur le rebord d’un plateau dominant la ville. De l’esplanade, une belle vue s’offre à nous sur Notre Dame de la Garde, « La Bonne Mère », chère au cœur des Marseillais (et de Clairette ...). La gare communique avec le centre ville par un escalier monumental dont nous avons admiré les sculptures sur les thèmes des colonies d’Afrique et d’Asie, évoquant les activités maritimes et commerciales de la ville avec les colonies.
Pendant que nos amis Bourbonnais arpentaient les bois à la recherche des précieuses clochettes, nous arpentions les trottoirs de Marseillle.
Cette journée avait été présentée par nos encadrants comme une journée de repos relatif, consacrée à la visite de la ville.
Déambulation dans MARSEILLE
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise