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Prochaines sorties les 6 (voitures) et 13 (bus) janvier 2023

En attendant passez de bonnes fêtes de fin d’année.

Les historiens affirment que Mandrin, au sortir du Breuil, était tellement ivre qu’il tenait à peine sur son cheval.

Tous les participants confirment que Jean-Paul est remonté sans difficulté dans le bus.

Ensuite, toujours dans la brume qui empêcha de voir la belle église de Châtel Montagne, le retour vers le Breuil se fit par des petites routes et des sentiers agréables. On traversa une nouvelle fois la Besbre avant de redescendre dans le village retrouver le bus mais surtout Claudette et Irène venues nous apporter leur vin chaud délicieux, il fut accompagné par les pâtisseries que les participants avaient préparées.

On remercia Monsieur le maire, accompagné de quelques conseillers, venus partager ce moment avec nous, pour la mise à disposition de tables et de l’auvent de la salle polyvalente.

C’était le moment de s’arrêter déjeuner après 11 km et 3 heures et demi de marche. La décision ne fit pas l’unanimité, mais chacun sortit son pique-nique sans problème. L’animation ne fut pas assurée par les gâteries mais par Jean-Paul qui fit, paraît-il, une jolie cabriole provoquée par une ronce très amoureuse.

Le parcours s’enfonça ensuite dans la forêt, les feuilles jonchaient le sol, les couleurs d’automne donnaient la clarté à la place du soleil. Un gros arbre barrait le chemin, le groupe s’organisa pour l’enjamber, un peu plus loin c’est un petit ruisseau qu’il fallut franchir. L’aide de tous permit de passer ces obstacles.

Près de Chaffaud, des aboiements puissants se firent entendre et rapidement, un patou vint à notre rencontre dans la prairie qui surplombait le chemin. Au bout de quelques mètres tout le monde comprit qu’il remplissait sa mission de gardien car, perchés sur le sommet de la crête d’une petite carrière un troupeau de chèvres nous observait avec insistance. Ceux dans le groupe qui avaient participé au séjour dans le Gapençais ne purent s’empêcher de repenser au chamois qui avait posé pour nous lors d’une randonnée.

Avant de prendre le chemin montant qui conduisait à La Chaise, se dressait, au bord de la route, la belle croix blanche récemment rénovée grâce à l’action d’une association de défense du patrimoine, elle indiquait le chemin à suivre. Le groupe homogène progressait, les échanges entre les participants étaient nourris.

En passant de groupe en groupe, on pouvait entendre certains qui prenaient des nouvelles d’amis communs ; d’autres évoquaient la dernière recette de cuisine essayée en vue de préparer les repas des fêtes de fin d’année, d’autres encore la prochaine ouverture d’un restaurant … Les sourires et même les rires émaillaient les échanges sous l’action de 4 pères et mères Noël très heureux semble-t-il de randonner ensemble ! En cette fin d’année, le plaisir de se retrouver était bien réel !

A 8 heures 30 le groupe se mit en marche en direction de La Chaise, d’abord par une petite route qui menait au Moulin du Breuil, puis par un beau sentier. Le parcours suivait au début un sentier découverte qui permettait aux plus curieux de s’informer sur la faune et la flore environnantes. Peu de participants s’arrêtèrent car la température pas très élevée, n’incitait pas à stationner. Le plafond de nuages était bas pourtant on pouvait penser qu’il se lèverait car des reflets bleus semblaient se dessiner.

Il n’en fut rien, à aucun moment de la journée le soleil ne pointa son nez. Dommage, car de l’avis des habitants de la commune, les paysages sont beaux tout au long du circuit. La contrepartie, c’est qu’il faisait bon marcher, le pas était régulier et la vitesse bien dosée.

Le beau temps n’était pas annoncé le 9 décembre pour la randonnée sur le sentier des Gueules Noires au Breuil, mais ils étaient tout de même 48 à prendre le départ. Ils auraient pu être plus nombreux, mais les virus et les pépins physiques avaient décidé certains habitués à rester au repos, au chaud.

Le jour se levait à peine lorsque les portes du bus conduit par Patrick s’ouvrirent pour permettre aux participants de s’équiper. Un léger brouillard enveloppait le village qui avait vu Louis Mandrin passer une nuit à l’auberge en 1754, avant d’échapper aux gendarmes venus pour l’arrêter. La fontaine Mandrin, récemment restaurée rappelle cet évènement.

Moyenne montagne bus : Le Breuil, brouillard et vin chaud