Prochaines sorties MOYENNE MONTAGNE : LAPRUGNE-LAVOINE les 17 mars (bus) et 31 mars (voitures)
Ce fut une belle randonnée il n’est pas vrai qu’il pleut toujours dans le Morvan, mais le terrain est tout de même humide !
A la fin du repas de nombreuses gourmandises maison circulèrent … il y a de vrais talents dans le groupe ! On remonta ensuite à la saboterie par le sentier toujours glissant, puis on prit la direction de Palmaroux. D’abord à découvert, le chemin entra ensuite dans la forêt et un chemin chaotique, en forte montée, jonché de pierres plus ou moins grosses permit après deux bons kilomètres de joindre les premières maisons. Au sommet de la côte, pour récupérer des efforts fournis, Michelle nous raconta une histoire « à la Hubert ». Il ne pleuvait pas, le ciel était mitigé et la température agréable pour randonner sans difficulté. Encore 5 kilomètres, plutôt en descente, permirent de rejoindre le Lac des Settons et surtout le bus de Dominique.
Les chemins boueux et glissants nous avaient ralentis et nous décidâmes de déjeuner devant la cascade. Le groupe s’égaya, sur la petite prairie, dans le bois en bordure du ruisseau où 3 enfants accompagnés de leurs parents gambadaient dans l’eau, ils semblaient bien réchauffés !
Les amusements terminés le groupe emprunta, d’abord une petite route puis un chemin étroit et boueux qu’il fallut parfois longer sur le bas-côté instable afin d’arriver au Saut du GOULOUX. C’est une cascade de 5 à 6 mètres sur le Caillot, affluent de la Cure, donc de l’Yonne et de la Seine, qui s’est créée au moment du soulèvement des Alpes. La force du courant a permis à des moulins, aujourd’hui disparus, de fonctionner.
Il y avait beaucoup d’eau, peu de véhicules et pas âme qui vive. Un peu avant le village du GOULOUX, la saboterie attira les regards et beaucoup s’amusèrent à photographier le gros sabot, à monter dedans, d’autres expliquèrent aux « plus jeunes » (il y avait tout de même un écart de près de 30 ans entre le plus âgé et le plus jeune du groupe !) comment on fabriquait les sabots et à quoi servaient les différents outils.
La progression se fit ensuite par des chemins, des sentiers, des petites routes, le plus souvent en milieu boisé. Leurs pentes étaient plutôt douces, mais ils étaient particulièrement humides. Parfois chemin et ruisseau ne faisaient qu’un, d’autres fois le chemin longeait le ru. Les bordures n’étaient pas bien stabilisées et il fallait passer d’un bord à l’autre en choisissant des pierres stables mais moussues … la démarche des randonneurs n’était pas toujours bien assurée, heureusement, certains plus aguerris prêtaient leurs mains secourables aux « déséquilibrés » ! En deux ou trois occasions des ponts de planches ou en dur, ou des blocs de pierres facilitaient le passage, mais ce n’était pas la garantie d’une sécurité totale.
Au moment de changer de direction pour aller vers Les Crots, Alain se proposa de retracer l’histoire du barrage qui a donné naissance au Lac des Settons. Il a rappelé que le Morvan est un des châteaux d’eau du pays mais qu’au XIXème siècle, il était aussi un fournisseur important de bois de chauffage de la capitale. Dans ce cadre le barrage permettait, par des lâchers d’eau puissants et contrôlés de créer une vague dans la rivière La Cure pour entraîner le bois flotté. C’est la technique de la chasse d’eau. Par ailleurs, il expliqua rapidement le type de forêts que nous traversions.
C’est la deuxième fois cette saison que nous partions dans le Morvan, pas dans les meilleurs jours de l’année … la crainte de se mouiller était grande ! Malgré les virus encore tenaces, nous étions 50 au départ et certains venaient pour la première fois randonner avec nous. Au moment du départ, le jour n’était pas levé, mais peu après, un beau disque orangé apparut vers l’Est à travers les branches des arbres. Cela laissait présager une belle journée.
Le Lac des Settons qui a été vidé voici quelques temps pour l’entretien du barrage, se remplissait très lentement puisque cette année nous connaissons un hiver particulièrement sec. C’est par un sentier assez large tracé dans une partie boisée que le groupe prit la direction du Nord. Assez rapidement, bien que le temps soit clément depuis longtemps, le sol montra sa capacité à retenir l’humidité : quelques flaques, parfois assez grandes et des zones boueuses obligèrent les randonneurs à bien calculer leur chemin pour éviter glissades incontrôlées et chutes.
Le Saut du Gouloux a accueilli les randonneurs du club venus en bus
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Club Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise