Le séjour s’achevait pour les raquetteurs, toujours sous le soleil omniprésent dans un ciel d’un bleu profond.
Vers la fin de la matinée, nos guides avaient trouvé des emplacements où chacun put faire sa trace dans la neige souple. La pente était réelle mais courte … Ils rappelèrent la technique à utiliser et chacun s’élança avec plus ou moins de facilité. Robert nous montra une fois de plus son aisance, sans bâtons, Pierrot, quant à lui avait trouvé dans Roger un adepte du cyclisme et ils eurent de longs échanges …
On passa près de deux bergeries fermées à cette époque de l’année et on put voir avec les jumelles le Refuge de l’Aigle (3450m) surplombant le glacier de l’Homme, au pied de la Meige. Valentin expliqua aussi en quoi consistaient les glaciers noirs ou glaciers de rochers présents dans le paysage.
Aux arrêts, Roger et Valentin décrivirent le paysage : le Galibier sur l’autre versant, La Meige, de notre côté, le plateau d’En-Paris au loin, où La Meige et le Râteau se reflètent dans le lac Noir et le lac Lérié … Quelques skieurs de randonnée furent aperçus au-dessus de nous, recherchant le bon endroit pour s’élancer dans la pente. Avec nos guides, originaires de la vallée on discuta de l’absence d’oiseaux, des chamois et bouquetins qui avaient disparus de cette partie de la montagne, des loups qui sont réapparus et qui posent des problèmes aux bergers. Des discussions sur l’opportunité ou non de leur réintroduction furent lancées … sans trouver de solution !
Vendredi matin deux accompagnateurs en montagne, Roger et Valentin, vinrent à notre rencontre au départ du village. Notre bus nous déposa au col du Lautaret d’où le groupe partit avec nos guides, pour une ballade de 3 heures dans la neige vierge de tout passage. Le cheminement choisi nous amena sur le versant Oisans du col. Le soleil ne frappait pas cette partie de la montagne, la neige était encore abondante et douce à pratiquer.
Après les cheminements le long de la Guisanne au cours des premières sorties, deux randonnées en altitude dans deux univers différents, le premier proche des pistes de ski alpin et le second dans une nature un peu sauvage, mais toujours sur des pistes balisées, il ne restait plus qu’une expérience de hors-piste à réaliser pour terminer la semaine.
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Club Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise