Prochaine sortie Moyenne Montagne à Neuffontaines dans la Nièvre les 4 (voitures) et 11 mars (bus)
Venez nombreux !
Pour atteindre le 2ème barrage, celui du Rouchain, les randonneurs montèrent de l’autre côté du Renaison pour atteindre la route et la suivre sur 500 mètres environ. Ce barrage date de 1976. C’est aussi un barrage poids en enrochement, moins beau que celui de la Tâche, mais il retient davantage d’eau sur une superficie de 39 ha contre 21 pour La Tâche. Ici, pas de production électrique, tous les deux ont été construits afin de pourvoir en eau la région roannaise. Un aqueduc que l’on voit au bord de la route entre Renaison et Les Noës permet l’acheminement de l’eau.
Le chemin de crête avait une largeur variable, la forêt changeait de nature, il y avait de moins en moins de résineux et de plus en plus de feuillus. Même s’il y avait quelques courtes côtes pentues, globalement, on perdait de l’altitude pour rejoindre le lac du barrage de la Tâche ou du Chartrain. Le barrage, d’une hauteur de 51 mètres, édifié entre 1886 et 1891 est un barrage poids construit en pierre de taille en granit. Après une descente en lacets on atteignit le pied du barrage. La belle architecture de l’édifice était bien visible à ce niveau.
La suite de la randonnée se poursuivit d’abord en longeant la route qui conduit aux Noës puis par le contournement de la presqu’île qui partage le lac. Cela permit de voir les 3 rivières qui l’alimentent : le Rouchain, le ruisseau des Crèches et le ruisseau de Lavoine. Après une dernière côte dont les mollets ont signalé la rudesse, le bus nous attendait. Quelques étirements remirent les muscles dans le bon sens pour le retour à Yzatis.
Après le repas, la randonnée emprunta un chemin de crête entre les lacs des barrages de la Tâche à gauche et du Rouchain à droite. Au départ, le sentier étroit sinuait entre des genêts hauts et mal taillés. Au sol des racines glissantes obligeaient les marcheurs à surveiller où ils posaient les pieds. Parfois des souches de très gros arbres abattus voici quelques années, demandaient une attention particulière pour ne pas faire de faux pas … Cet exercice de quelques minutes après le déjeuner complémenta le digestif offert par Didier.
La propriétaire des lieux vint souhaiter la bienvenue aux randonneurs. Le troupeau d’une cinquantaine de bisons était dans les pâturages, caché par les collines et la végétation. Elle nous vanta la qualité de la viande de bison, comparée à celle de bœuf, nous dit que le bison, contrairement aux idées reçues, était un animal doux et pacifique si on ne l’agressait pas.
En 2 heures l’essentiel du dénivelé de la journée était fait, le sentier devenait plutôt descendant, parfois un peu boueux. Après avoir laissé une tourbière sur le côté, il fallut chercher un chemin dans les bois car l’eau, omniprésente empêchait de passer au sec sur le sentier. Le groupe atteignit le village de Préfol vers 12 heures 30, par un chemin en forêt, parsemé de cailloux un peu roulants. La Ferme aux Bisons offrit aux randonneurs un espace au soleil pour déjeuner. Quelques chaises prévues pour les visiteurs de la buvette, ouverte en été, permirent à certains de s’installer presque confortablement pour se restaurer.
La pente très prononcée du début amena les animateurs à prendre un pas lent, régulier pour ne pas entamer les forces. La journée s’annonçait longue, il ne fallait pas griller toutes les cartouches dans les premiers kilomètres. Des arrêts permirent d’ajuster la tenue vestimentaire, de se rafraîchir et de grignoter un peu. Dans le ciel, le soleil commença à montrer qu’il était là, sa lueur, d’abord blafarde, finit par être plus vive. Quand le groupe s’approcha des 1000 mètres d’altitude, quelques plaques de neige firent leur apparition.
Partis à une altitude de 600 m, sur 5 kilomètres ils atteignirent les 1004 mètres, à la Croix du Trève Robin, sur le versant sud du plateau de la Verrerie. Quelques hameaux furent traversés, tous aussi déserts en apparence : Les Cros, Les Forges, La Bériche … Le tracé de la randonnée n’empruntait que très rarement une route. Des chemins plus ou moins larges étaient suivis. Au départ, ils séparaient des parcelles de terrains cultivés, mais très rapidement c’est une forêt de résineux qui prévalait.
Voici plusieurs saisons que les randonneurs du club n’étaient pas partis dans les Monts de la Madeleine. Le 11 février, ils étaient 26 à prendre la direction du village des Noës situé près de Renaison dans la Loire.
Dès 9 heures, le groupe entama sa marche. Auparavant sur les conseils des animateurs, ils s’étaient un peu réchauffé les articulations car au démarrage, il n’y avait pas de temps mort, c’est une côte sévère qui les attendait. Le ciel était gris, mais quelques couleurs bleutées transparaissaient çà et là. Dans le village, aucune activité n’était visible On passa devant la mairie, l’église, le restaurant, peu à peu les discussions baissaient d’intensité, on attaquait la côte.
Les choix de quelqu'un qui n'était pas là.
Les randonneurs moyenne montagne bus dans les Monts de la Madeleine
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise