Prochaines sorties à Saint Quintin sur Sioule
(Puy de Dôme) pour les voitures le 1er avril
(ce n’est pas une plaisanterie)
et à Poule les Écharmeaux (Rhône)
pour le bus le 8 avril.
Venez nombreux !
Ce fut une belle randonnée dans des paysages très différents de ceux dans lesquels nous évoluons habituellement. Des buttes peu élevées, dont le sommet était souvent occupé par une chapelle ou un village, dépassaient d’un plateau vallonné, notre parcours serpentait entre elles. Au bord des chemins, les violettes répandaient leur parfum.
Après le démarrage du bus, une petite pluie fine commença à tomber puis ce furent de gros grains qui s’abattirent sur nous. Heureusement, nous étions dans le bus … beaucoup pensaient que nous avions eu beaucoup de chance !
Le parcours s’était dirigé vers l’Ouest depuis le matin, là, il s’orienta vers le Sud et les randonneurs prirent le vent en pleine face, d’abord sur une route légèrement montante puis sur des chemins larges et dégagés. Certains eurent le souffle coupé, même s’ils se protégeaient la bouche pour être moins incommodés par le vent. La troupe randonnait entre les terrains cultivés avant d’aborder une petite côte qui l’amena au village de Saizy et son église.
Le terrain devint un peu plus vallonné ensuite, toujours couvert de champs ouverts, mais avec des petits bosquets par ci par là, les cornouillers étaient en fleur. Le vent avait moins de prise maintenant. Progressivement la couleur du ciel changeait. Nous avions vu un peu de soleil dans la journée, mais le gris devenait plus présent et s’il ne pleuvait pas, c’était grâce au vent qui empêchait les nuages de s’égoutter sur nous. On contourna le Mont Bion assez arboré et le Mont Sabot apparut, coiffé de sa Chapelle Saint Pierre. Il ne restait qu’un petit effort à réaliser, sur une route dans un premier temps puis par un chemin étroit et pentu entre les buis, heureusement la montée fut de courte durée.
Nous avions demandé à Patrick d’avancer le bus jusqu’au bas de la butte pour qu’il n’ait pas à manœuvrer dans le village de Neuffontaines, peu adapté aux longs véhicules. Il ne restait plus qu’à descendre sur 400 mètres.
Le parcours s’était dirigé vers l’Ouest depuis le matin, là, il s’orienta vers le Sud et les randonneurs prirent le vent en pleine face, d’abord sur une route légèrement montante puis sur des chemins larges et dégagés. Certains eurent le souffle coupé, même s’ils se protégeaient la bouche pour être moins incommodés par le vent. La troupe randonnait entre les terrains cultivés avant d’aborder une petite côte qui l’amena au village de Saizy et son église.
La marche reprit en direction de l’Ouest. On voyait au Sud, au sommet du Mont Sabot la Chapelle Saint Pierre, près de laquelle notre randonnée s’achèverait en fin d’après-midi. On traversa rapidement le village de Bonneçon, il y avait peu d’animation … A partir de ce moment et jusqu’à Nuars, on suivait de loin l’Armance, rivière qui se jette dans l’Yonne près de Dornecy, au Nord-Ouest. Les chemins étaient un peu plus creux. En arrivant à Nuars, des charolaises bien alignées nous regardaient tout en dégustant la bonne nourriture que l’agriculteur venait de leur donner dans les mangeoires. Certains, devant ce tableau et ce bel ensemble, eurent envie de les faire chanter en chœur … cela n’eut pas l’heur de plaire à leur propriétaire … Dommage !
A Nuars, il était temps de déjeuner, on s’installa au pied de l’église Saint Symphorien, près de la tour où des murets permettaient soit de s’asseoir en hauteur, soit de se protéger du vent qui n’avait pas cessé de souffler depuis le départ. L’espace était vaste et les randonneurs s’éparpillèrent par petits groupes dans la prairie. Avant le départ, quelques douceurs circulèrent pour réchauffer ceux qui s’étaient ankylosés pendant le repas.
Après une heure de marche environ, on arriva au Mont Saint Aubin, dont le sommet est occupé par une chapelle et son cimetière. Les terrains avoisinant n’étaient pas boisés, le point de vue était particulièrement dégagé. Plein Nord, on voyait la basilique Sainte Marie Madeleine de Vézelay et le tapis de champs cultivés à ses pieds. A l’Est, l’horizon montrait le massif du Morvan très boisé. En bordure de la forêt, on apercevait le village de Bazoches, dont le château avait appartenu à Vauban, comme nous l’avait dit Alain dans le bus, et qu’il rappela en décrivant le paysage et son relief.
Le chemin était agréable et sec contrairement à ce que les animateurs avaient connu au moment du repérage ce jour-là, la terre était très, très amoureuse ! De part et d’autre, les agriculteurs avaient commencé à labourer leurs champs dont certains étaient déjà ensemencés, les graines commençaient à germer.
Il faisait presque jour à Yzatis le 11 mars lorsque le grand bus rose de Patrick est arrivé pour emmener les 48 randonneurs, en bordure du Massif du Morvan. L’allègement prochain des consignes de sécurité sanitaires, la météo qui s’annonçait correcte avaient certainement convaincu les adhérents à retrouver une activité comme celle qu’ils connaissaient avant la pandémie. Ils ont eu raison car la ballade proposée était belle et agréable.
Le bus a accédé par une route étroite au village de Neuffontaines (commune de 107 habitants) et s’est arrêté devant la place trop petite pour lui permettre de stationner. Chacun s’est préparé assez rapidement et le groupe est parti vers le Nord sur une route puis un chemin en pente douce, laissant à sa droite le Mont Lanceaux (362 m).
Neuffontaines dans la Nièvre a accueilli les randonneurs du club
et à la Fédération
Française des Retraites Sportives
Retraite Sportive
de l'Agglomération Moulinoise