A la découverte des massifs cantaliens

Le Plomb du Cantal (mardi 18 juin 2024)

Petit-déjeuner à 7 h 40, 5 minutes plus tôt que d’habitude, donc plus de temps pour se préparer …. YES !
Météo très favorable 17°. Nicole et Michèle ont déclaré forfait.
8 h 45 : 46 randonneurs, en forme et de bonne humeur, s’installent dans le car, direction Prat de Bouc.
Comme d’habitude, Roland présente la randonnée : le Plomb du Cantal 1855 mètres, 13 km environ et 590 m de dénivelé. C’est le plus haut sommet du Cantal et le plus beau panorama : vision sur 360°.

Avant l’arrivée, Roland et Stéphane souhaitent un bon anniversaire à Olga ainsi que tout le car en chœur.
Bernadette nous signale que le Cantal est le seul département à avoir donné son nom à un fromage.
9 h 41 : Nous partons à l’assaut du Plomb, dôme volcanique qui s’est érodé, c’est le plus jeune des volcans du Cantal. C’est une ligne de crête entre les vallées de la Cère, de l’Alagnon et de Brézons.

On emprunte un sentier longeant des prairies fleuries, des myrtilles et traversant des pâturages. Belle vue sur le plateau de la planèze de Saint-Flouroù l’on cultive entre autres des lentilles blondes et vertes, ces dernières étant meilleures car moins farineuses.
Nous cheminons lentement dans les estives en évitant les bouses, les bovins et les cailloux blancs issus des éruptions volcaniques.

Au col de la tombe du père, Bernadette nous conte l’histoire du Comte Raulhac, ce père de famille, à la recherche en 1454 de son fils Ulric perdu pendant les tempêtes. Malheureusement, le corps du père a été retrouvé mort par des moines dans un champ d’anémones veloutées. Une pierre surmontée d’une croix signale cet endroit.

Arrivée au lieu du pique-nique, au pied du Plomb, peu après 12 h.
Pour nous mettre en appétit, Bernadette nous présente les cinq fromages bénéficiant d’une AOP : le Cantal, le Salers, le Saint-Nectaire, la Fourme d’Ambert et le Bleu d’Auvergne
Au moment de repartir, Roland propose un aller-retour sur les crêtes ou une montée directe sur le Plomb.
Deux groupes se constituent, l’un part faire l’ascension directement et vingt-huit randonneurs choisissent les crêtes, durée prévue deux heures.

Le premier groupe se fait photographier au sommet par un randonneur de passage et poursuit son chemin dans un sentier caillouteux au milieu de pâturages de troupeaux.

Le groupe des crêtes chemine le long des prairies fleuries : anémone jaune, gentiane printanière bleue, myosotis, troll, véronique à feuille de serpolet et bien d’autres fleurs multicolores.

Nous passons par la Voie Celtica utilisée par les Celtes, puis par les Romains, seul passage à l’époque, puis par le Col de la Pourtoune, ce nom signifiant petit passage entre les roches.
Nous stoppons notre progression au Col de la Chèvre et retour au pied du Plomb pour une ascension rapide et prenons le temps d’admirer le panorama à 360°.
La descente et le retour vers le bus s’effectue par un sentier pierreux et des pâturages, étant même obligés de faire un détour pour éviter un troupeau.

Nous retrouvons nos amis du 1er groupe qui avaient profité de leur temps libre pour consommer des pâtisseries aux myrtilles, se désaltérer et écouter l’anecdote racontée par une participante.
« Elle avait 19 ans et se rendait en train à Hyères dans le Var. Sur le quai, elle oubliait son vanity, un légionnaire qui l’avait observée s’empressa de lui rapporter dans son compartiment.
Cinquante ans après, un peu de nostalgie…… »

Arrivée vers 18 heures, la douche était bienvenue après cette magnifique journée !

Après le repas, au pied du Plomb, au milieu des anémones, Jean-François a pris la photo de groupe.

Rédactrices : Marie-France, Monique, Olga

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