Régulariser les cours de la Durance et de l’Ubaye au débit très variable dévastateur, produire de l’électricité couvrant 20% de la demande de la région PACA, permettre la production en aval du barrage de fruits et légumes grâce à l’irrigation de champs dans l’ancien lit de la Durance à l’abri des sautes d’humeur de la rivière, développer des activités touristiques et de sport en eaux vives, tels étaient les objectifs de la construction du Barrage de Serre-Ponçon entre 1955 et 1961. Son lac de 1,3 milliards de m3 d’eau lorsque la cote 780 est atteinte, a été inauguré le 18 mai 1961.
Bien sûr, ce ne fut pas réalisé sans la disparition de villages enfouis sous l’eau (Savines, Ubaye, l’île de Rousset, la gare de Prunières …), sans l’arrêt des travaux de construction d’une ligne ferroviaire entre Chorges et Barcelonnette, pourtant près d’être terminés, sans la submersion de terrains agricoles pourtant riches autour d’Ubaye, en particulier.
L’eau vive, de Guy Béart par Mario Hacquard

Vivez ou revivez sagement ce beau séjour du samedi au vendredi en « scrollant » ou bouleversez à volonté le calendrier.
Samedi 21 juin : le départ

Dès 8 heures, les 52 randonneurs ont commencé à affluer à Avermes, pourtant le rendez-vous était fixé à 8 heures 30 pour un départ à 9 heures. Heureusement Dominique, notre chauffeur, était déjà là, les soutes ouvertes attendaient les premiers bagages.
Tandis que Dominique orientait les voitures pour se garer, des animateurs expérimentés rangeaient les valises, et il fallait de l’expérience pour faire loger les valises de 53 personnes qui partaient pour une semaine ! En montagne, le temps est rapidement changeant et chacun avait anticipé des changements de tenues vestimentaires, ce qui, mécaniquement augmentait la taille des bagages …
Les sacs à dos d’un côté, les valises de l’autre, les bâtons obligatoirement dans la soute … à 8 heures 45 tout était bouclé. C’est à ce moment-là que quelqu’un s’est rendu compte que son piquenique pour le déjeuner était dans la soute, et évidemment, son sac était enfoui sous beaucoup d’autres … Il fallut reprendre les opérations de rangement !
À 9 heures, comme prévu, le bus s’ébranla après que les dernières recommandations concernant les voitures eurent été données (phares éteints, vitres remontées, voiture fermée …) et que Dominique eut fermé le parking à clé. On sut plus tard qu’un randonneur avait oublié de faire ces dernières vérifications et un personnel de Prêt-à-Partir s’employa à tout remettre en ordre pendant la semaine.

Dans le bus, les échanges allaient bon train, un arrêt obligatoire pour le chauffeur fut effectué vers 11 heures 30 sur l’aire de Dracé et à 12 h 45 nous étions à l’Ile d’Abeau pour le déjeuner. Là chacun chercha un coin à l’ombre pour déjeuner, il faisait chaud. À 13 h 45 le voyage reprit en direction de Grenoble, Jean-Paul en profita pour présenter le séjour, rappeler les conditions de sécurité à respecter pendant les randonnées.
Au passage à Grenoble, il montra les différents massifs qui entourent le chef-lieu de l’Isère (Chartreuse, Belledonne, Taillefer, Vercors) en s’attardant un peu plus sur le Vercors (les Deux Sœurs, Grand Veymont, Mont Aiguille …). Le Trièves et l’autoroute Grenoble-Marseille dont les travaux sont interrompus depuis longtemps meublèrent également les échanges.

Au passage de Lus la Croix Haute, Jean-Paul rappela quelques anecdotes et le bus arriva à Veynes pour rejoindre Gap. Entre Gap et La Bréole (village d’Ubaye Serre-Ponçon), le paysage fut décrit : la Durance, l’Ubaye, Théus et ses demoiselles coiffées, le barrage, le lac de compensation, le canal de la Durance, la Blanche, les plantations d’arbres fruitiers …et quelques kilomètres après le tunnel de Chaussetive, le village de La Bréole se dévoila : son église et son beau clocher rehaussé selon les directives de M. Charbonnier, son camping abandonné et, sur la colline, le village CAP-France de Réchastel







Il était un peu plus de 17 heures, nous étions arrivés. Chacun s’installa dans sa chambre et le bar fut pris d’assaut pour le plus grand plaisir des animateurs du village. La piscine offrit aussi à quelques-uns l’occasion de se rafraîchir.
Le lendemain, les choses sérieuses allaient commencer, mais pour se mettre en jambes une promenade digestive de 2 km fut organisée ! Chacun put découvrir ainsi « Le Tour des Masses ».





Dimanche 22 juin : les alentours du village, l’Escoubaye et le Belvédère de Sarenne

Rendez-vous dès 9h sur la terrasse pour faire un point sur la marche de la matinée en direction de l’Escoubaye et quelques recommandations dont les 2 plus importantes : on garde sa casquette et on boit même avant d’avoir soif tout au long de la journée !

Guy est chargé de nous faire faire quelques exercices d’assouplissement avant que le convoi ne se mette en route.
Un arrêt à l’ombre près de la source (dont je n’ai pas noté le nom) quelques explications sur l’utilisation de l’arbuste Amelanchier dont on faisait des balais jadis et nous atteignons le point de vue sur le lac, son barrage, les rivières Durance, Ubaye et la Blanche qui alimentent le lac avec les commentaires fournis de Jean Paul. Nous nous hâtons presque pour redescendre à la Bréole afin de ne pas rater l’apéro ! Sur la descente une pause photo du groupe devant la maison des grands parents de Clairette.

En raison de la chaleur, le départ se fait à 15h.
Lors du regroupement sous le tunnel, chacun d’entre nous se présente (prénom).

Démarrage par le village puis la route.
Pause où Jean-Paul nous montre 2 fermes. Elles étaient typiques de la région (adaptées au climat) avec, en bas les animaux, au niveau intermédiaire, l’habitation et au-dessus stockage du foin Comment sont-elles maintenant : l’une a été rénovée en conservant le style, l’autre à connu des transformations qui ne le prennent plus en compte, intérieurement.

Une partie route avant la montée par un sentier caillouteux jusqu’au Belvédère. Grimpée qui va se faire sous le soleil et la chaleur, à un rythme adapté et avec des arrêts réguliers. Sur ce sentier étroit et très peu ombragé (pas d’arbre…), 2 passages seront délicats. L’aide de Didier, Roland, Guy, Jean-François (il se peut que j’oublie certains, désolée) sera la bienvenue.


Par les Compagnons de la Chanson


Dès la seconde partie de l’ascension on peut voir le lac et les montagnes alentour.




Après 2 bonnes heures à grimper et 250m de dénivelé nous arrivons au Belvédère de Sarenne.
Quelle vue ! Quel spectacle nous est offert ! Un panorama de 360°, d’une part la Durance, l’Ubaye se rejoignant pour former le lac, d’autre part un village perché (« Le Sauze du Lac ») et aussi le Grand Morgon …
J. Paul explique qu’historiquement c’était très utile pour surveiller et se défendre des éventuels envahisseurs venant de la Savoie ou de Nice. Il nous relate également une anecdote plus personnelle : le vent et la casquette …

Arrivés en bas, chacun peut, soit aller se désaltérer à la fontaine, prendre un verre à « La cabane à pizzas », faire quelques étirements avec Guy, soit revenir à Rechastel.




Dîner puis soirée quizz musical animée par Pauline. Grosse compétition entre 3 équipes (2 de Belges et 1 de Moulinois) pour gagner des points en trouvant le titre et l’interprète des chansons. Finalement, les 3 équipes seront ex-aequo.


Lundi 23 juin
Pour certain(e)s d’entre nous la journée démarre par une grosse émotion …un scorpion sur le lit ! Inoffensif paraît-il mais guère sympathique quand il se promène dans votre lit ! (Cet animal serait en effet présent dans la région …)



Nous démarrons la randonnée par un sentier agréable et ombragé au lieu-dit les LAPHONDS. Nous faisons une halte sur le site archéologique où se dressait le plus vieux temple religieux des Alpes ; la pierre que nous voyons était destinée aux cérémonies divinatoires et sacrificielles.






Nous nous dirigeons vers le site remarquable du lac de St LEGER. Il s’agit d’une tourbière qui s’est développée autour d’un lac d’origine glaciaire.
Une petite montée nous conduit à la jolie chapelle St LEGER. Elle a été bâtie par les Templiers au XIIème et XIIIème siècle. Elle appartient aujourd’hui à l’ordre de malte. Elle est dédiée à St LEGER évêque d’AUTUN.



A noter que les roches de la région sont majoritairement calcaires, sauf dans la zone où nous randonnons. Le parcours est émaillé de blocs arrondis en grès d’Annot dont on ignore l’origine.
Nous dominons la vallée de la Blanche, la vallée de SEYNE. C’était une riche région agricole devenue fin XIXème une région tournée (en partie) vers la production forestière. Des plantations titanesques ont été effectuées par les forestiers afin d’accélérer le boisement naturel et de protéger les terrains contre l’érosion. Belle anticipation sur l’avenir !
En cheminant, nous remarquons que les propriétaires d’une maison d’habitation mettent à la disposition des randonneurs de passage un banc et une table, sur leur terrain avec un petit panneau fort sympathique. Quelle belle attention ! Peut-être sont-ils randonneurs eux aussi ! Photos 14 à 16
Nous pique-niquons au lieu-dit les ROLLANDS. Malgré la chaleur intense, nous sommes dans un endroit ombragé et la pause fût très agréable. Photos 17




Nous poursuivons en direction de St VINCENT les FORTS en longeant une source captée protégée par un grillage.
Le village pittoresque de St VINCENT les FORTS en fusionnant avec La BREOLE devient UBAYE SERRE PONCON. Photos 20 et 21
A noter que les habitants de St VINCENT les FORTS s’appellent les Pangouniers (en référence à la sangle qui servait à attacher les vaches dans le passé).
A proximité du lieu de stationnement du car nous voyons le site de départ des ailes volantes, parapentes et autres engins volants … (mais ce jour-là, personne).


Sur le promontoire nous ne pouvons pas visiter le fort – bâti par VAUBAN au XVIIème siècle – et le château érigé fin XIXème ; le tout permettant de verrouiller la vallée de l’Ubaye. Nous descendons jusqu’à la batterie du CHATELARD d’où nous jouissons d’une belle vue panoramique sur l’Ubaye et la région environnante.
La journée se termine par la visite de la liquoristerie artisanale de la VINCIANE où nous sommes accueillis par le propriétaire qui nous explique la cueillette des plantes et leur macération. Nous ne manquons pas de faire quelques achats !


N’oublions pas de signaler les nombreuses fleurs sauvages aperçues tout le long du chemin que les amateurs et photographes ont immortalisées telles que les lys martagon, les orchis, les campanules simples et les campanules agglomérées etc …


Belle journée riche en découvertes !

Mardi 24 juin : visite de la Centrale hydroélectrique de Serre-Ponçon
Les participants ont été répartis en 3 groupes, les 2 premiers ont visité la centrale le matin pendant que le 3ème descendait jusqu’au lac, l’après-midi, nous avons inversé les activités. Pour la visite de la centrale les appareils photos n’étaient pas tolérés.
Le matin : visite de la centrale hydroélectrique de Serre-Ponçon en 3 groupes.
Départ de Réchastel à 9 h en bus pour le site EDF (maison de l’eau et de l’énergie).
Après le contrôle d’accès, la visite débute par une présentation de la centrale puis par une visite guidée des installations.

C’est la plus importante retenue d’eau en France avec plus de 2800 hectares pour une réserve de 1,2 milliard de m3 d’eau (20 km de long, 3 km de large).
Implantée sur les vallées de la Durance et de l’Ubaye, c’est aussi un site de référence en matière de gestion multi-usage de l’eau : énergie, château d’eau de la Provence, arrosage agriculture, besoin industriel, tourisme. Le canal de la Durance sur 250 kilomètres transporte l’eau jusqu’à l’étang de Berre, et alimente 15 centrales sur le parcours.
IVAN WILHELM, ingénieur des ponts et chaussées, est le promoteur du chantier du barrage dès 1909 mais il sera réalisé plus tard faute de moyens financiers et de techniques.
C’est un barrage de type poids, réalisé entre 1955 et 1960. La digue est en terre compactée, récupérée dans le lit de la Durance. Le noyau central est en argile étanche. A la base la digue mesure 560 mètres, et 120 mètres de haut. La mise en eau sur 1 an s’est terminée le 18 mai 1961.
Cette réalisation, aujourd’hui vitale pour la gestion de l’eau, a néanmoins eu des impacts pour la population : deux villages détruits dont un reconstruit.


Blanche Neige, on rentre du Boulot
Après avoir été équipé d’un casque de chantier, nous avons visité la salle souterraine des machines. Elles sont de fabrication française et fonctionnent toujours actuellement.
20 personnes occupent le site et gèrent la maintenance Le site est piloté depuis Lyon. C’est un mode de conduite unique au monde.
Cette centrale, la plus puissante de la région PACA, gère la production d’électricité à la demande suivant les besoins et urgences en 12 minutes.
L’après-midi, balade balade de 6 kilomètres agrémentée des anecdotes de Clairette
dans le village de la Bréole jusqu’ au bord du lac.
21 personnes prenaient le départ, après un petit temps de repos.
La pompe à essence de la Bréole est super mais faites le plein avant car elle est vintage. Par contre l’eau est bien présente à la fontaine du village.
On a emprunté l’ancienne route qui permettait l’accès d’un versant de la vallée à l’autre mais qui, aujourd’hui, est enfouie dans les eaux du lac.
Pour certains, la journée s’est terminée dans une ferme laitière par la visite d’une salle de traite automatique.



Mercredi 25 juin : Le fort de Dormillouse et le lac Noir : une rando fort-midable
Nous sommes partis à 8h25 direction la station de St Jean Montclar.
Puis, c’est le départ à 9h avec le télésiège Le Belvédère direction 1900m.





Sous nos pieds : deux marmottes nous souhaitent la bienvenue ! La journée s’annonce bien.
Du chalet de la Combe, nous montons dans la forêt domaniale de la Blanche bien ombragée.




Sur le chemin à 2340m, nous empruntons le spectaculaire ancien chemin militaire.
Les consignes de marche sont / et respectées : marcher lentement avec un pas à la seconde, des enjambées moyennes, regarder à dix mètres devant et respecter les distances entre marcheurs.
A l’arrêt à la table d’orientation c’est une vue époustouflante à 360 degrés qui s’offre à nous : les montagnes de la Meije, du Pelvoux, du Queyras, des Écrins, le pic du Morgon, les aiguilles de Chabrières, et bien sûr le lac de Serre-Ponçon qui scintille en contrebas comme un trésor secret. Les montagnes fabuleuses sont toutes là !





Toute la montée est magnifique avec ses fleurs telles les anémones pulsatilles des Alpes, les raiponces, les orchidées, les gentianes bleues, les églantines, …
Et voilà, 2500m, c’est la pause déjeuner au fort (batterie) de Dormillouse, le point culminant de notre balade. La température est agréable et une petite brise nous fait du bien. Photos 34


Les militaires l’avaient appelée « batterie du col Bas » alors qu’elle est implantée sur un sommet dont l’appellation locale traditionnelle est Dormillouse ce qui veut dire la dormeuse, qui est le nom populaire de la marmotte.
Elle surveillait la vallée de l’Ubaye et prévenait de l’arrivée des Italiens.
La vue est exceptionnelle sur toute la région.



La descente s’effectue sur un sentier caillouteux (piste de ski) mais avec des myrtilles jusqu’au lac Noir. Ce petit lac d’origine glaciaire est calme, sombre et mystérieux, un vrai miroir montagnard posé sous le fort de Dormillouse.
Il tire son nom de la couleur sombre de ses eaux, souvent accentuée par l’ombre projetée par les crêtes environnantes.




Petite pause détente près des rhododendrons bordant le lac, puis nous rejoignons le télésiège de la Brèche.


Et là, c’est la montée et la descente deux par deux par le télésiège pour passer la brèche. Encore cinq cents mètres de marche pour reprendre le télésiège du Belvédère qui nous descend à St Jean Montclar.
Nous traversons la jolie station montagnarde pour rejoindre le bus du retour pour La Bréole.



Nous avons passé une journée extraordinaire sous un ciel bleu magnifique avec des paysages à couper le souffle pour des randonneurs bourbonnais totalement conquis et heureux.
Jeudi 26 juin : Le tour du Lac, La Chapelle Saint-Michel, Les Demoiselles Coiffées de Pontis, Ubaye, Les tunnels, Le Lauzet sur Ubaye
En raison de la météo, le programme de la journée a dû être modifié, à savoir abandon de la visite des Demoiselles Coiffées de Théus car nous aurions traversé 7 fois le torrent de la Vallauria, dangereux par temps d’orage.
Départ en bus 9 heures.
1er arrêt au belvédère du barrage hydro électrique de Serre-Ponçon, superbe vue sur celui-ci, le bassin de compensation de Chaussetive, le Canal de la Durance, la Centrale Hydroélectrique.
Poursuite en direction de Chorges, passage au col Lebraut.





Direction Savines le Lac, village neuf, le village historique étant sous les eaux depuis 1961.
Aperçu de la chapelle St Michel érigée sur un petit promontoire au XIIème siècle par les moines de l’Abbaye de Boscodon, elle culmine à 783 m d’altitude, le lac plein culmine à 780 m.
Traversée du lac par le pont d’une longueur de 924 m qui relie les 2 rives.



Arrêt au parking des Demoiselles Coiffées de Pontis appelées aussi Cheminées de Fées, sortes de grandes colonnes supportant par-dessus un rocher plus ou moins volumineux. Ces formations géologiques sont dues à l’érosion du temps, le corps des Demoiselles est constitué de roches friables, le sommet est plus résistant.





Arrêt à midi pour le pique-nique au belvédère de Le Sauze du Lac. D’ici on surplombe le confluent de l’Ubaye et de la Durance.
Nous quittons la vallée de la Durance pour entrer dans la vallée de l’Ubaye.
Arrêt au niveau du cimetière d’Ubaye où les tombes du village noyé ont « été délocalisées ».



Randonnée des 4 tunnels
Le projet de construction d’une voie ferrée qui aurait relié Chorges à Barcelonnette n’a jamais vu le jour, la randonnée nous a conduit au lac du Lauzet, lac de montage où un superbe feu d’artifice est tiré le dimanche suivant la Saint Laurent.
C’est ici que prend fin notre randonnée pédestre à la Découverte du Pays de Serre-Ponçon.
Un pot de fin de séjour nous sera servi à 18 h 45 entourés de nos animateurs, organisateurs et directeur de l’établissement.


Pas mal, mais les anciens avaient bien plus d’imagination.
Et même pas d’IA.
Un grand MERCI à tous pour la qualité du séjour.
Vendredi 27 juin : le retour au bercail Bourbonnais
Après un petit déjeuner copieux, la prise de nos pique-niques et le chargement des valises, nous nous dirigeons à pied vers la Coopérative laitière de la Bréole pour une petite dégustation. De nombreuses spécialités locales : le délice du Chambeyron – la tome au génépy- la Carline – le bleu de l’Ubaye – La tome de chèvre – la tome de brebis – des produits frais … etc.
Les fromages secs sont fabriqués au siège à Barcelonnette et les produits frais à la Bréole.
La coopérative regroupe 12 exploitations laitières de montagne pour une collecte qui avoisine les 2.45 millions de litres de lait de vache et 2 nouvelles exploitations laitières spécialisées dans le lait de chèvre pour une collecte qui avoisine les 321 mille litres.
Une partie des fromages est affinée en cave naturelle. Le tunnel d’affinage est un ancien tunnel ferroviaire.
Chacun a eu l’embarras du choix pour ramener un petit souvenir dégustatif de cette magnifique région.

Peu de kilomètres après notre départ de la Bréole, dans la vallée de la Durance nous longeons de nombreux vergers recouverts de filets de protection.
Ces vergers ont été créés après la construction du barrage.

Plus loin sur notre chemin de retour nous découvrons le Mont Aiguille et le plus haut sommet du Vercors « le Grand Veymont » 2341 m





Qu’est ce que nous étions bien à Dormillouse à 2500m !!!! On y retourne ?
Un grand Merci à Jean Paul, Clairette, Roland, Bernadette et tous nos accompagnateurs pour leur bienveillance et pour ce merveilleux séjour au pays de Serre-Ponçon.















































































Merci à toi Michel pour tout le travail accompli pour le montage photos et textes de ce magnifique séjour!👍
Félicitations à tous les acteurs de ce reportage qui fait revivre le séjour minutieusement concocté par Clairette et Jean-Paul.
Quand on connaît bien une région et qu’on l’apprécie, on prend plaisir à la faire connaître.
Clairette Jean-Paul
Merci à Jean-Paul qui m’a appris le « pas du montagnard » et à toutes celles et ceux avec qui j’ai eu le plaisir de partager ces bons moments.
A propos des villages engloutis Pierre Lemaitre en fait un beau récit dans son roman « Le Silence et la colère »