Salers et le Puy Mary : jeudi 20 juin 2014
Après un départ matinal (8h30) sous la pluie et dans les nuages (mais les marcheurs restent motivés !) nous arrivons dans ce magnifique village de SALERS pour une visite guidée animée par Marie-Laure de l’Office du Tourisme.
Le village est classé « beau village de France » avec ses ruelles, ses belles maisons de pierre, sa place et son esplanade : 30 éléments sont classés.
Nous déambulons dans ce village au gré des explications fort intéressantes de notre guide.
Actuellement 300 habitants, mais dans les siècles passés c’était une ville prospère de plus de 2500 âmes. À noter que 300 000 visiteurs passent à SALERS durant l’année.
Les habitants de SALERS s’appellent les Sagraniers.
Ce sont les vaches et les fromages qui ont pris le nom du village (et non l’inverse).
Au Moyen Age existait tout d’abord un château féodal, en position stratégique.
C’est à cette période que la ville s’est installée et développée sous le château puisqu’elle a été fortifiée pour sa protection.
Trois étapes ont jalonné son affranchissement du seigneur (baron).
– la construction des remparts
– le droit d’élire des représentants municipaux
– l’installation du Baillage royal, transféré de St MARTIN VALMEROUX à SALERS
(Louis XIV instaure une cour de justice et le château du baron est détruit en 1666.)
Sur le plan architectural il y a de nombreuses constructions de style Renaissance dont – sur la place – la Maison du Bailli, et d’autres riches maisons. (9 tours et tourelles, signes de richesse , existent sur cette place). Ainsi que le campanile sur la porte du Beffroi.
La pierre noire de la région s’appelle la brèche.
C’est une ville importante, opulente , où se fait le négoce du cuir et de la laine (chèvres et moutons).
SALERS est également un pôle religieux. L’église St Matthieu et les 3 couvents en sont les témoins. Un pèlerinage a lieu régulièrement et est très fréquenté.
L’église est de style « néo roman auvergnat ». La visite de l’intérieur de l’édifice est étonnante. Le mobilier est très riche. Nous remarquons les 2 grands lustres (époque empire) et le lustre en bois (époque louis XIV) ; les tapisseries (5 séries) de Felletin, Aubusson ; les 30 tableaux restaurés.
Le « trésor » de cette église est la mise au tombeau polychrome (élément classé et protégé), parfaitement conservée datant de 1495, réalisée par les sculpteurs de la cathédrale d’ALBI.
SALERS est également la capitale des montagnes. Nous nous rendons sur l’esplanade de Barrouze où nous pouvons voir plusieurs remparts en gradins et une vue magnifique sur la vallée de l’Aspre et de la Maronne.
Sous nos pieds c’est le stratovolcan cantalien de 2700 km² qui représente presque la totalité du département.
La visite se termine sur la Grand Place, devant la statue de M. TISSANDIER DESCOUS qui est celui qui a relancé l’élevage de la race Salers.
Les spécialités de SALERS sont : le fromage de Salers, le Salers tradition (fait exclusivement avec le lait des vaches Salers) et les carrés de Salers (gâteaux secs).
Quartier libre avant le repas, les boutiques sont très agréables et les ruelles pittoresques.
Compte-tenu d’une météo incertaine, la municipalité met aimablement une salle à notre disposition dans le camping municipal pour notre pique-nique.
Camping très agréable, un rayon de soleil permet à certains de manger dehors et inutile de dire que les sanitaires du camping ont été très appréciés !
Ensuite départ du car vers le Puy Mary où nous envisageons de randonner. La montée en car sur la D680 est sinueuse et peu adaptée au passage de notre car ! Notre chauffeur Stéphane nous prouve tout son talent !
La vue est magnifique.
Mais arrivés au Pas de Peyrol nous sommes dans les nuages, le vent et la pluie qui persiste qui persiste… Après une attente de 30 minutes le staff se résout à redescendre pour passer sous les nuages. C’est au col d’Eylac que nous découvrons les vallées et commençons notre marche. Le GR4 (variante) nous mène jusqu’au Col de Serre, parfois sous les bourrasques mais toujours avec de beaux paysages. Nous y retrouvons avec plaisir notre car.
Rédacteurs : Elisabeth et Michel