Une sortie aussi belle que mouvementée. Hommage aux organisateurs, maîtres de la météo, qui savent intégrer un temps propice à randonner entre un jeudi pourri et un samedi sous la neige. Hommage aux participants qui affrontent les côtes sans rechigner (ou en ne rechignant qu’à dose homéopathique) et, quand ça ne grimpe plus, savent chanter (« Quand Bernadette arrive en ville, on ne change pas de trottoir »), échanger sur la nature, la zoologie, l’orthographe, la chasse, l’écologie …Le tout en acceptant dans la bonne humeur les aléas de l’horloge.
Que Michel BERGER, Daniel BALAVOINE et les créateurs de cette version instrumentale postée sur https://www.youtube.com/watch?v=-npWbit10DU nous pardonnent cet emprunt … c’était trop tentant.
Après le traditionnel rituel de préparation, le groupe de 54 marcheurs attaque la première côte en direction de l’ancienne église de Vertaizon.
De cette église Notre-Dame, située dans un havre de verdure, il reste les grandes arcades de la nef, la crypte et les deux chapelles
De la table d’orientation, près de l’église Notre-Dame, on découvre Pont du Château, le Puy de Dôme et les villages producteurs de l’ail rose de Billom.
Après cette halte et le passage dans Vertaizon, à proximité de la mairie et de l’église Saint-Pierre Saint-Paul, nous empruntons le chemin conduisant au Puy de Pileyre, ancienne butte volcanique mise en relief par l’érosion.
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Ensuite, descente vers Chas et son fort et …
On arrive en ville !
L’occasion aussi de revoir un procédé mnémotechnique suite à un problème d’orthographe : chat ou chas ? Très simple, on caresse l’un, on enfile l’autre.
Ensuite, descente vers Chas et son fort : photo de groupe devant l’ancienne porte fortifiée puis poursuite dans les petites rues jusqu’à la sortie du village.
Une nouvelle côte se profile. Au sommet, nous posons nos sacs pour le pique-nique.
Après cette pause réconfortante agrémentée du gâteau à la farine de châtaigne de Michelle, de carrés de chocolat, la marche reprend.
Dernière montée jusqu’au pied du Petit Turluron avant d’arriver à Billom.
Un chasseur nous fait remarquer un vol d’alouettes.
« La chasse n’est plus justifiée, on se nourrit autrement.
– Avez-vous déjà entendu les gémissements d‘une salade que l’on coupe ? »
Anne, guide de la Maison du tourisme du Livradois-Forez, nous attend pour la visite du quartier médiéval.
Anne sollicite notre attention, mais personne ne tombe dans le piège : cette entaille sur le pilier n’est pas l’œuvre d’un castor puisqu’il n’y a pas de rivière à proximité. Les bouchers l’ont creusée à force d’aiguiser leurs couteaux.
La visite commence par la rue des Bouchers : les façades de ces commerces portent encore les crochets où la viande était pendue. Elle se terminera par celle de la collégiale Saint-Cerneuf.
Alors que nous sommes assis dans la chapelle, appel du conducteur de car : il nous indique que l’heure de départ de Billom est largement dépassée et qu’il faut rentrer au plus vite.
Anne arrête la visite et nous raccompagne au car qui part aussitôt.
Finalement, le goûter « à l’ancienne » concocté par Michel J composé de baguettes de pain, tablettes de chocolat et de pommes, se fait sur le parking Yzatis à la lueur des réverbères.
Et c’est ainsi que s’achève notre journée passée dans le décor de la chaîne des Puys sous une météo clémente.
Merci à Bernadette N, Michel A et René pour leur aide au bon déroulement de la marche.
Les animateurs
Prochaines sorties : les Côtes Roannaises (Renaison) le 4 avril et Nassigny (canal du Berry) le 16 mai.
