Cette dernière randonnée de la saison au col de Ceyssat a offert au groupe moyenne montagne bus de beaux panoramas et la magnifique chaîne des puys Dômes, joyau de notre Auvergne. Des bonus à la clef : transport en car scolaire, sans micro ni toilettes, rappelant leur jeunesse, ascension du Puy de Dôme et du Puy Pariou, 725 mètres de dénivelé positif gravis dans la journée
Vingt-neuf marcheurs (dont un nouveau) étaient présents au parking Ysatis en ce matin du 23 mai. Une vingtaine de participants habituels étaient partis randonner vers d’autres horizons. Exceptionnellement c’est un car scolaire, rappelant notre jeunesse, sans micro, ni toilettes, conduit par Yannick, qui nous amena au col de Ceyssat sur la commune d’Orcines. En choisissant d’éviter Clermont aux conditions de circulations actuellement difficiles, nous arrivions à destination à 8h45.
Vingt-neuf marcheurs (dont un nouveau) étaient présents au parking Ysatis en ce matin du 23 mai. Une vingtaine de participants habituels étaient partis randonner vers d’autres horizons. Exceptionnellement c’est un car scolaire, rappelant notre jeunesse, sans micro, ni toilettes, conduit par Yannick, qui nous amena au col de Ceyssat sur la commune d’Orcines. En choisissant d’éviter Clermont aux conditions de circulations actuellement difficiles, nous arrivions à destination à 8h45.
A notre arrivée, nos randonneurs finirent de s’équiper, de prendre un petit en-cas et tout le groupe était prêt pour l’ascension du Puy de Dôme.
Nos randonneurs égrainèrent aisément les 15 virages du chemin des muletiers avant d’atteindre le sommet. Par des trouées au niveau des panneaux explicatifs le long du chemin, ils découvraient quelques vues entre les nuages, le temps étant plutôt brumeux en ce début de matinée
Après une petite heure de montée chacun put se féliciter d’avoir atteint le puy de Dôme, le plus haut sommet (1465 m) des 80 volcans de la chaine des puys. Un arrêt s’imposait sur la plate-forme pour la vue sur Clermont et ses environs.
Au sommet, l’antenne de télévision, l’observatoire physique du Puy de Dôme et le temple de Mercure (lieu de culte important des Gallo-Romains dont les vestiges furent découverts lors de la construction de l’observatoire), dominaient.
Après les avoir contournés, les marcheurs longèrent la voie ferrée du train panoramique des Dômes mis en service en 2012, pour emprunter le chemin des chèvres. C’est un long escalier en bois descendant avec de belles vues sur les puys environnants (nid de la Poule, petit Puy de Dôme …) et en se retournant sur le puy de Dôme et son antenne
A la fin de l’escalier c’est un joli sentier qui fut emprunté à travers la lande parsemée de fleurs et de bruyère. Puis à la fin d’un large chemin en sous-bois le groupe aperçut en face lui, le puy Pariou.
Après un arrêt, poursuite de la rando dans un environnement dégagé au milieu des monts pour arriver au golf des volcans d’Orcines qui fut longé avec toujours en toile de fond le Puy de Dôme et son antenne. Puis les randonneurs attaquèrent la deuxième montée de la journée, par un sentier abrupt, caillouteux pour arriver au pied du puy Pariou.
Il était 12h30, et vu l’effort fourni, la pause déjeuner fut proposée. Une plate-forme d’herbe tendre avec quelques rochers à l’ombre ou au soleil servirent de restaurant. Comme de coutume quelques friandises circulèrent.
Maintenant, il fallait monter les 527 marches du Pariou. Compte tenu de la réglementation du site, le groupe fut scindé en deux pour monter en décalé. Au sommet, à 1210 m, c’est une vue à 360 degrés sur la chaîne des puys et Clermont Ferrand qui nous était offerte avec à nos pieds le cratère du Pariou profond de 90 mètres avec une circonférence de 200 mètres.
L’après-midi commençait sous le soleil et les randonneurs reprirent le circuit en longeant d’abord une lisière de forêt avant d’y pénétrer. Le sentier forestier était bordé d’ail des ours et de muguet odorant dont les feuilles des deux plantes se ressemblent à s’y méprendre. Le trajet nous permit de voir par des percées le puy de Côme avant de trouver un passage boueux et jonché de troncs d’arbres dû à une coupe récente.
Après ce passage délicat, la troupe retrouva un parcours sur un sol sec et bientôt le puy de Dôme était devant nous. Vu le temps clément des parapentistes partis du haut du dôme, nous offrirent un joli ballet d’ailes volantes.
Nous arrivions bientôt au col de Ceyssat où notre bus nous attendait.
Un groupe homogène, fier d’avoir gravi, dans la bonne humeur, ce dénivelé positif de 725 m.
Bonnes vacances à tous et à la rentrée sur de nouveaux chemins de randonnée.
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